Depuis la fermeture de la route du Littoral suite à l’éboulement du lundi 9 mars, la galère des automobilistes a commencé. Il en est de même pour les habitants de la Grande-Chaloupe, qui se retrouvent isolés et contraints de subir cette situation.
Marie-Ange et André sont inquiets. Depuis la fermeture de la route du Littoral, le couple qui habite le village de la Grande Chaloupe se sent délaissé. L’eau n’est pas potable, et certaines provisions commencent à manquer.
"Mi revient un peu sur le passé. Nous l’était toujours alimenté en eau. Maintenant, zot i dit à nous que soit disant c’est la préfecture que y empêche à zot de passer. Nou coné pas si lé vré ou pas vré".
Pourtant, l’habitant, qui possède une voiture, a l’autorisation de faire partie des convois exceptionnels de poids lourds pour aller faire des courses.
“Pou moin, là mi peut bouge un ti peu vraiment. Mais normalement, quand i té donne de l’eau i té donne pour tout do moun ici”.
Pour Marie-Ange, la situation est encore plus délicate. Alors qu’elle doit suivre un traitement à vie, son infirmière ne peut pas lui rendre visite.
"L’infirmière peut pas passer donc moin lé inquiet, et mi peut pas pass à moin de mon traitement, surtout que lé un traitement à vie, sans lui j’ai des graves problèmes de santé".
Les habitants du village sont solidaires, mais pour eux, la fin de la semaine risque d’être longue.
Retrouvez dans la vidéo ci-jointe les témoignages des habitants de la Grande Chaloupe.