Le surfeur réunionnais donne son avis sur la crise requin avec des phrases chocs, pointant du doigt l’arrêt de la pêche des squales à proximité des côtes de l’île.
Le Réunionnais Jérémy Florès est encore sur les routes pour le championnat du monde de surf. Mais il a tout de même souhaité prendre le temps de s’exprimer sur la crise requin qui touche encore La Réunion après l’attaque mortelle de Talon et alors que les conclusions du programme Charc ont été restitués cette semaine.
C’est au site Beach Grit que Jérémy Florès s’est confié, dans un article où La Réunion est décrite comme un territoire "comme vous n’en avez jamais vu (...) avec son volcan, son récif et ses boulangeries exceptionnelles" et où la population peut avoir des "caractéristiques physiques envoûtantes, yeux bleus et peau de chocolat, par exemple."
Le surfeur réunionnais déclare : "De génération en génération, il y avait toujours des pêcheurs et puis des personnes venues d’ailleurs, écologistes, sont venus et ont arrêté la pêche sur une zone de 10 kilomètres, là où toutes les attaques de requin ont lieu maintenant."
Jérémy Florès ajoute : "C’était, il y a 8 ans. Lorsqu’ils ont arrêté de les pêcher, les requins n’avaient plus rien à craindre, alors ils ont commencé à venir et maintenant c’est un territoire mort. Ils ont tout mangé. Il n’y a plus de vie. Il n’y a plus de tortues. Il n’y a plus de poisson. Il n’y a plus rien. Plus de requins de récif. Parce que les requins-bouledogue ont tout mangé. Et maintenant, parce qu’il n’y a plus rien à manger, ils s’en prennent aux surfeurs."
L’article rappelle ensuite que le Diagnostic socio-économique de la crise requin à la Réunion vient d’être diffusé par la préfecture via une synthèse des travaux remis à la Direction de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DEAL). La crise requin a déjà coûté 33 millions d’euros.
Après ces déclarations, l’auteur de la publication commente : "La situation ne s’améliore pas et ne va pas s’améliorer. Qui veut aller à l’île de La Réunion quand nageurs, surfeurs et plongeurs sont tués à quelques mètres du bord ?"