Dans le cadre du dispositif post-attaque qui s’est achevé hier, 5 squales ont été pêchés, le nombre le plus élevé depuis sa première activation il y a 2 ans.
Depuis 2013, le dispositif post-attaque a été déployé après chacune des 4 attaques de requin survenues à La Réunion. Après la mort de Talon, 5 squales ont été sortis de l’eau en près d’une semaine de pêche sans interruption.
Quelques heures après l’attaque de Talon Bishop, 22 ans, près du pont Mulla, le préfet de La Réunion a lancé le dispositif post-attaque dans la soirée de samedi. La première prise a été effectuée le lundi matin - un requin bouledogue de 2,20 mètres -, mais dans la nuit de dimanche, deux hameçons ont été redressés.
En tout, ce sont 5 squales, deux requins-tigre (de 1,90 à 3 mètres) et trois requins-bouledogue (de 2 à 2,5 mètres) qui ont été sortis de l’eau. C’est la première fois qu’autant de spécimens sont pêchés via ce dispositif. À noter qu’il a duré plus longtemps que lors des 3 déploiements précédents.
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En juillet 2014, suite à l’attaque sur un surfeur au large de Saint-Leu, le dispositif a été déployé pendant 72 heures. Seul un requin-tigre juvénile de 1,40 mètres a mordu à un des 300 hameçons appâtés plongés dans l’eau. Il a été relâché.
L’année précédente, dans le secteur du pont Mulla, Tanguy, un bodysurfeur a aussi été attaqué par un requin. Aucune prise notable n’a été réalisée pendant le déploiement du dispositif post-attaque.
La première fois que celui-ci a été déployé, c’était en juillet 2013 après la mort de Sarah. Trois requins, deux bouledogues et un tigre, ont été sortis de l’eau dans la baie de Saint-Paul au terme des trois jours de pêche.
Dans aucun des cas, des traces de restes humains n’ont été retrouvés dans les abdomens des animaux pêchés.