Pour ne pas voir le projet de la loi Macron rejeté, le Premier ministre Manuel Valls a choisi hier soir d’engager la responsabilité du gouvernement en ayant recours à l’article 49-3 de la Constitution. En clair, cet article permet l’adoption d’un texte sans vote sauf si une motion de censure, déposée dans les 24 heures, est votée par l’Assemblée. L’opposition a déjà dénoncé ce passage en force : une motion de censure sera soumise au vote jeudi 19 février.