Bernard Lavilliers est à La Réunion pour une série de 3 concerts. Il s’exprime aussi sur son lien avec notre île.
Bernard Lavilliers était l’invité du Journal Télévisé d’Antenne Réunion pour évoquer ses 3 concerts à La Réunion, mercredi soir au Théâtre Luc Donat au Tampon puis vendredi et samedi au Théâtre en plein air de Saint-Gilles.
Il dévoile ce qu’il présentera au public pendant ces trois soirs : "J’ai fait un album qui s’appelle Acoustique où je reprenais des chansons des années 70, 80, 90. Je vais en mettre mais aussi du dernier qui s’appelle Baron Samedi. Mais aussi, comme c’est la fin d’une longue tournée de 140 têtes, on va faire la fête avec nos musiciens et nos amis."
"Il y aura forcément de la salsa, du reggae, de la musique brésilienne du nord, africaine et même du maloya."
Un musicien réunionnais est attendu sur la scène : "Il y aura Nicolas Moucazambo qui joue de toutes les percussions et qui va nous jouer du kayamb qui est quand même l’instrument traditionnel de La Réunion."
"Il y aura des pots, de la chaleur. Il y aura tout ce que j’aime dans la musique c’est-à-dire un beau mélange et que ça chaloupe surtout."
"Je reviens sur les plus grands succès de scène comme La Grande Marée, Saint-Étienne, les succès radio comme Idée Noire. J’ai changé l’arrangement complètement avec Catherine Ringer, Jean-Louis Auber, Oxmo Puccino."
Au sujet de sa reprise de "Rest’ là Maloya" d’Alain Peters, Bernard Lavilliers déclare : "Elle me parlait, elle m’obsédait même. Je l’avais dans la tête depuis la première fois que je suis venu ici. C’est une espèce de refrain piégeux, mélancolique qui chaloupe, à moitié-triste, c’est la présence de l’absence. C’est une chanson très particulière."
Concernant notre île, il déclare : "D’abord, il y a un grand mélange de cultures, de couleurs, de races de gens. J’aime beaucoup le climat et le côté minéral de La Réunion. Ça m’inspire beaucoup."