Plus d’une centaine de Réunionnais se sont réunis ce mardi 2 décembre sur la place des Droits de l’Homme à Saint-Denis pour la reconnaissance d’un Etat palestinien. Une mobilisation orchestrée en même temps que le vote solennel organisé à l’Assemblée Nationale à Paris.
Ce mardi 2 décembre, des dizaine de Réunionnais ont répondu à l’appel au rassemblement lancé par la députée socialiste Ericka Bareigts. À l’occasion du vote de la proposition de résolution pour la reconnaissance de l’État de Palestine, la députée socialiste Éricka Bareigts a décidé d’appeler au rassemblement pour "encourager la paix".
Alors que des dizaines de Réunionnais se sont réunis dès 17h30 sur le parvis de la Place des Droits de l’Homme à Saint-Denis, les députés doivent se prononcer sur la reconnaissance de l’Etat palestinien via un vote solennel à l’Assemblée nationale.
Politiques, associatifs, artistes et anonymes sont réunis donc réunis à Saint-Denis pour la création d’un Etat palestinien. Et même s’ils sont conscients que le vote de cette résolution n’aura pas un impact géopolitique immédiat, les Réunionnais interrogés ce mardi expliquent qu’il s’agit avant tout, d’un espoir de paix pour le Proche Orient.
Sur le département, plusieurs élus se sont prononcés en faveur de la création d’un Etat palestinien.
"La France, patrie des droits de l’homme, se doit de rejoindre les 135 Etats qui reconnaissent aujourd’hui la Palestine comme État souverain afin d’amplifier le mouvement international qui se dessine en faveur de la paix" explique Jean-Pierre Marchau, élu d’Europe Ecologie Les Verts (EELV).
Alors que ce rassemblement réunit plusieurs dizaines de Réunionnais dans le chef lieu, les députés français vont maintenant devoir voter pour cette résolution portée par le groupe socialiste. Après leurs homologues britanniques et espagnols, les parlementaires doivent maintenant se prononcer sur la question de la création d’un Etat palestinien.
Pour plus de précision : le texte soumis aux députés français par le groupe socialiste "invite le gouvernement à reconnaître l’État de Palestine en vue d’obtenir un règlement définitif du conflit" et juge que "la solution des deux États, promue avec constance par la France et l’Union européenne, suppose la reconnaissance de l’État de Palestine aux côtés de celui d’Israël".
Une fois encore, si cette résolution de reconnaissance de la Palestine est adoptée, elle ne sera pas contraignante pour le gouvernement, mais sera perçue comme "un signal envoyé à la communauté internationale".