Les maires de droite sont contraints de mobiliser les employés communaux pour permettre le fonctionnement des écoles le lundi 10 novembre. Pourtant, certains parents d’élèves se demandent s’ils enverront leur enfant à l’école, après avoir obtenu des informations contradictoires ces derniers jours.
Les maires de droite souhaitaient manifester contre la baisse des dotations gouvernementales et avaient décidé de ne pas assurer leurs services ce lundi 10 novembre. Cependant, saisi par le préfet de La Réunion, le tribunal administratif a décidé de suspendre en partie l’arrêté, obligeant les employés communaux devront à être présents dans les écoles.
Ce revirement de situation qui s’est opéré hier provoque la confusion chez certains parents d’élèves.
Alors que certains enfants savent qu’ils devront aller en cours lundi, plusieurs parents ne veulent pas envoyer leur marmaille à l’école craignant l’absence des employés communaux garantissant le bon fonctionnement des établissements.
Pourtant, les mairies sont contraintes d’envoyer leur employés communaux au travail ce lundi par décision de justice. Le rapporteur public a estimé que donner congé à ces travailleurs constituaient une entrave au droit à l’instruction. Stéphane Fouassin, maire de Salazie, s’est élevé contre cette décision la jugeant "arbitraire". 8 communes se tournent vers le Conseil d’État pour démontrer que cette injonction administrative n’est pas "légale".
Alors que tout fonctionnera comme d’habitude dans les écoles, il y aura des perturbations dans certains collèges et lycées. La Région et le Département ont en effet décidé de soutenir le mouvement de grogne des maires, leurs présidents respectifs faisant aussi parties de l’union de la droite.
À noter que le préfet n’a pas saisi le tribunal administratif concernant les employés des collectivités travaillant dans les établissements du second degré, jugeant que la gêne occasionnée était moins importante. Aussi, dans certains collèges ou lycées, le service de cantine, notamment, pourrait ne pas être assuré.
