En parallèle de l’édition 2014 du Grand Raid qui débutera le 23 octobre, une étude sera réalisée par le CHU de La Réunion sur 100 coureurs afin de mesurer l’impact de cette épreuve sur l’organisme.
Une première mondiale. C’est ainsi que l’étude Métarun est présentée par le Centre hospitalier universitaire (CHU) de La Réunion, qui a financé l’étude avec quelques sponsors, et le soutien de l’association Grand Raid Réunion.
Comme son nom l’indique, l’étude Métarun porte sur l’impact d’un effort intense et prolongé sur le métabolisme. Malgré le succès des Ultra-trails, ces courses de l’extrême, aucune réelle étude n’avait été réalisée jusqu’à présent sur les conséquences pour l’organisme des coureurs.
Pour cela, 100 d’entre eux inscrits à l’édition 2014 du Grand Raid participeront volontairement à cette étude. Afin de permettre un suivi plus facile, les volontaires sont tous des Réunionnais : Des prises de sang seront réalisées à différents moments. Lors de la remise des dossards, à l’arrivée, puis respectivement sept et vingt-huit jours après l’arrivée de l’épreuve.
L’étude portera sur la modification de la quantité d’oligo-éléments présents dans le corps, parmi lesquels le cuivre, le fer, le zinc, et surtout le sélénium. L’objectif est de permettre de mieux comprendre les différentes conséquences des ces efforts intenses : crampe, fatigue extrême, oedèmes au niveau des jambes... et permettre de trouver des moyens de faciliter la récupération.
L’idée de cette étude vient du Docteur Jérôme Sudrial. En effet, ce dernier avait participé à l’édition 2010 du Grand Raid, et avait mis plus d’un mois pour se remettre de la participation à cette épreuve. "Pour l’instant dans la vraie vie on ne sait pas ce qui se passe. Chacun a sa petite méthode pour récupérer, pendant la course également. Mais personne ne sait exactement ce qui se passe ni quelles sont les carences induites par ces courses".