Une journée pour mettre à l’honneur les oubliés de la précarité

49 % de la population réunionnaise est confrontée à la pauvreté à La Réunion, avec environ 950 euros pour vivre par mois. Autant dire que la Journée mondiale du Refus de la Misère qui se déroule aujourd’hui dans l’île comme dans 10 pays répartis sur les 4 continents est un moment symbolique.

Les associations partenaires présentes ont profité de l’occasion pour apporter leurs idées pour savoir comment ils pouvaient lutter contre la pauvreté, en relation avec le thème retenu cette année par l’Onu : “Ne laisser personne de côté : réfléchir, décider et agir ensemble contre la misère ".

Avec 490 euros d’allocation veuvage par mois, Isabelle, bénévole pour l’association Femmes solidaires pour l’emploi, vit la précarité au quotidien. "C’est sûr qu’on ne mange pas ce que l’on voudrait. J’ose aujourd’hui dire des choses que la plupart des gens cachent. C’est une honte, et c’est la raison pour laquelle on ne vient pas aux manifestations quand on dit contre la misère".

Une nouvelle rencontre est prévue le 28 octobre, avec la participation supplémentaires de délégations de Madagascar et de l’île Maurice.

Reconnue par l’Organisation des Nations unies (Onu) depuis 1992, la Journée Mondiale du Refus de la Misère est célébrée chaque 17 octobre. Elle est née de l’initiative du père Joseph Wresinski, fondateur d’ATD Quart Monde, et de celle de plusieurs milliers de personnes de tous milieux rassemblées sur le Parvis des Droits de l’Homme à Paris en 1987.