Causant une belle frayeur des automobilistes arrivés à sa hauteur hier alors qu’ils respectaient la limitation de vitesse, le radar automatique du boulevard Lancastel à Saint-Denis a aujourd’hui repris un fonctionnement normal. Des tests seraient à l’origine de ces flashs intempestifs.
Des flashs à tout va hier et la surprise pour les automobilistes qui respectaient la limitation de vitesse à hauteur du radar du boulevard Lancastel. Derrière le mystère du “radar fou”, une explication bien cartésienne.
C’est le centre automatisé de constatations des infractions routières (Cacir) de Rennes qui opérait des tests sur ce radar installé récemment.
Le Cacir est un service commun à la police et à la gendarmerie nationale qui a été crée le 18 octobre 2004. Ses effectifs sont composés, pour moitié, de fonctionnaires actifs des services de la police nationale et, pour moitié, de militaires de la gendarmerie nationale.
La vitesse étant mesurée à chaque flash, seuls les automobilistes n’ayant pas respecté la vitesse autorisée de 70 km/ sur cette portion de route seront verbalisés. Pas besoin de rédiger une lettre de réclamation pour les autres, ils n’ont rien à craindre, tient à rassurer Denis Bigeard, président de l’association “Ni voyou ni soumis”.
“C’est au moins la quatrième ou cinquième fois que çà se passe. Avant c’était un ancien modèle qui était beaucoup plus volumineux. Là c’est un modèle très récent donc c’est très curieux que çà le refasse. Mais cela reste quelque chose de courant et personne n’a jamais reçu de PV injustifiés”.
Depuis hier soir, la situation est revenue à la normale, avec la fin des tests du radar automatique.