Alors que se déroule la Semaine des aidants familiaux organisée par le groupe CRC, coup de projeteurs sur ces épouses, mères et enfants qui donnent sans compter de leur temps pour s’occuper de leurs proches malades.
“Çà me change, j’en avais besoin aussi. À la fin on est déprimés, d’entendre à chaque instant la même chose dans la maison : causer, causer... dire des bêtises, des cris, des jurons... c’est ce qui est le plus dur”, confie Ghislaine, âgée de 76 ans.
Depuis 10 ans que son mari est atteint de démence cérébrale, son quotidien lui est entièrement consacré, mettant de côté sa propre vie, et devant accepter sans broncher les manifestations de la maladie. C’est donc un véritable moment d’évasion et de relaxation qui lui est offert, lors d’une séance de massage.
Qu’est-ce qu’un aidant familial ? D’un point de vue juridique, “est considéré comme aidant familial le conjoint, le concubin, la personne avec laquelle le bénéficiaire conclu un pacte civil de solidarité, l’ascendant, le descendant ou le collatéral jusqu’au quatrième degré du bénéficiaire, ou l’ascendant, le descendant ou le collatéral jusqu’au quatrième degré de l’autre membre du couple qui apporte l’aide humaine définie en application des dispositions de l’article L. 245-3 du présent code (de l’action sociale et des familles) et qui n’est pas salarié pour cette aide.”
Autre aidant familial, mais qui partage la même implication, Murielle vient en aide à sa mère malade. Elle s’occupe également de son père diabétique, et d’une autre de ses proches. “On n’a pas la tête avec les soins qui sont proposés aujourd’hui, on pense toujours qu’est-ce qu’on va faire après avec ces personnes”.