L’ex-otage Francis Collomp - retenu pendant presque un an au Nigéria par un groupe islamiste armé (Boko Haram) - s’est exprimé sur Antenne Réunion ce jeudi, au lendemain de l’assassinat d’Hervé Gourdel. En apprenant la décapitation de l’otage français retenu en Algérie, Francis Collomp a ressenti une "immense tristesse". Interrogé par téléphone depuis Paris, il estime que djihadistes sont des "barbares" et que l’intervention de la France en Irak est nécessaire.
Francis Collomp, l’ex-otage du Nigéria, s’est exprimé ce jeudi 25 septembre sur Antenne Réunion suite à l’assassinat d’Hervé Gourdel. A Paris pour des raisons professionnelles, ce Réunionnais a été terrassé par la douleur suite à l’annonce de la décapitation d’Hervé Gourdel.
En tant qu’ex-otage, Francis Collomp explique avoir ressenti "une immense tristesse hier". Actuellement à Paris pour des raisons professionnelles, Francis Collomp confie que sa femme Anne-Marie Collomp l’a immédiatement contacté par téléphone suite à l’annonce de la mort d’Hervé Gourdel. "Elle ne pouvait pas dormir, elle s’est aperçue que cela aurait pu être moi. (...). J’ai eu une énorme chance de réussir mon évasion car si j’étais encore en captivité, je peux vous dire que je ne serai plus là" a confié Francis Collomp.
"Hervé Gourdel fait partie de la région où je suis né (...). Je suis persuadé que tout le département est affecté par cette mort atroce".
Concernant le groupe algérien lié à l’État islamique qui a revendiqué la décapitation d’Hervé Gourdel, Francis Collomp estime qu’il s’agit de "barbares".
Retrouvez l’interview de Francis Collomp dans la vidéo ci-jointe.