La Réunion fête ce vendredi le 4e anniversaire de l’inscription de ses pitons, cirques et remparts au patrimoine mondial de l’humanité. Un anniversaire fêté en gardant en vue l’étape cruciale qui attend l’île l’année prochaine : le réexamen du dossier.
Quatre années que les cirques, pitons et remparts de La Réunion sont inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco. Depuis le 1er août 2010, les paysages vertigineux de l’île sont entrés dans la liste des biens naturels classés.
Des biens qui constituent la zone centrale du Parc national de La Réunion et couvrent plus de 100.000 ha, soit 40 % du territoire réunionnais. Pour rappel, le classement comprend les deux massifs volcaniques du Piton de la Fournaise et du Piton des Neiges, le cirque de Mafate ainsi que les remparts qui délimitent l’espace intérieur de l’île.
S’y ajoutent le Piton d’Anchaing dans le cirque de Salazie, le Piton de Sucre et la Chapelle dans le cirque de Cilaos, la Grande Chaloupe dans le nord de l’île et Mare Longue dans le sud. Les fonds de cirques de Cilaos et de Salazie ainsi que la Plaine des Palmistes constituent des zones tampon, dans lesquelles des aménagements spécifiques permettent d’allier le développement des activités socio-économiques à la préservation des ressources naturelles, décrit l’IRT sur son site internet.
L’année prochaine, La Réunion devra rendre une nouvelle copie. Objectif : conserver cette distinction. Pour l’IRT, l’enjeu est de taille. Selon l’instance touristique, la nomination de La Réunion et son inscription au patrimoine de l’Unesco a amorti les effets de la crise requin. Avoir une fenêtre mondiale sur la nature luxuriante de l’île a pu contrebalancer l’image négative de la mer et ainsi drainer un flux touristique différent.