Après la décision de la Dieccte d’invalider le licenciement économique des salariés protégés de la SIB, les anciens employés se sont entretenus ce jeudi, dans le cadre de leur réunion mensuelle relative au projet de reclassement. Les ex-salariés concernés doivent se tourner vers les Prud’Hommes pour obtenir leurs indemnités.
La Société Industrielle de Bourbon a définitivement fermé ses portes le 4 avril dernier mais le dossier SIB n’est pas pour autant clos. Dans le cadre de la réunion mensuelle prévue par le plan de reclassement, les salariés ont décidé de porter l’affaire au Prud’Hommes.
Une décision qui intervient après l’annonce, par la Direction du travail (Dieccte), de l’annulation du plan de licenciement économique. Une première bataille remporté par les anciens employés de l’entreprise portoise, filiale du groupe Colgate/Palmolive. "Vu la tournure des choses, c’est normal", a lancé Jocelyn Rivière.
Pour le délégué syndical de la CGTR, il s’agit d’un cheminement logique. Selon Jocelyn Rivière, il s’agit à présent de "reconnaître le préjudice subi par les licenciés".
Le délégué syndicat de la CGTR s’était félicité de la décision de la Direction du travail le 18 juillet dernier. "L’usine, on ne compte plus dessus. Mais notre combat, c’est l’emploi, si on arrive à reclasser tout le monde, ça sera réussi", avait-il indiqué à la suite de l’annonce.
La direction de la SIB a encore la possibilité de faire appel de la décision de la Dieccte.