La médiation entamée mercredi entre les représentants syndicaux du Quotidien et la direction demeurent à ce jour infructueuse. Les deux partis s’apprêtent à rejoindre une nouvelle fois la table des négociations pour tenter de trouver une entente sur l’augmentation des bas salaires et l’octroi d’une prime exceptionnelle pour les autres salariés. Le rendez-vous de cette troisième séance de médiation fixé à 11h ce matin n’a toujours rien donné.
Pour la troisième fois en une semaine, salariés grévistes du Quotidien et représentants de la direction se retrouvaient ce matin afin de trouver un accord sur les même questions qui les divisent depuis plus de dix jours.
La proposition de la direction qui annonçait une hausse de 14% des salaires pour les salariés considérés comme étant les plus précaires et l’octroi d’une prime annuelle de cinquante euros pour le reste des employés n’a pas convaincu sinon renforcé davantage la colère des grévistes.
Les salariés considèrent l’offre des dirigeants comme une "aumône" et la rejettent d’une seule voix. A mesure que les jours passent, le conflit s’enlise et les discussions restent stériles.
L’intersyndicale avait déjà envisagé de saisir la commission départementale de résolution des conflits. Les négociations au point mort depuis des jours augurent un durcissement du mouvement des salariés du journal. Beaucoup d’entre eux se disent en effet fatigués par cette situation.
