Le cancer du sein est la première cause de mortalité chez les femmes âgées de 35 à 55 ans. Sur le département, 200 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année et une centaine de patientes sont prises en charge au sein du GHSR (Groupe Hospitalier Sud Réunion) de Saint Pierre. D’importants progrès ont été réalisés ces dernières années et ce, plus particulièrement dans le domaine de la prise en charge globale du malade, à savoir thérapeutique et psychologique.
Tous les ans, les professionnels de santé du GHSR de Saint Pierre prennent en charge une centaine de patientes atteintes du cancer du sein. Au total, "200 nouveaux cas sont diagnostiqués tous les ans sur l’ensemble du territoire réunionnais".
Le dépistage est donc particulièrement important et il faut savoir que le cancer du sein est "la première cause de mortalité chez les femmes âgées de 35 à 55 ans".
Néanmoins, d’importants progrès ont été réalisés au fil des années et à la Réunion : "95% des patientes sont toujours en vie, cinq ans après le diagnostic de leur cancer du sein".
Au sein du Groupement Hospitalier Sud Réunion (GHSR), la prise en charge des patientes se veut globale. Plusieurs étapes sont suivies : diagnostic, chimio-thérapie, radio-thérapie, reconstruction mammaire en cas de nécessité.
Le cancer du sein est bien connu des médecins et "diagnostiqué de plus en plus tôt" - en l’occurrence grâce aux campagnes de communication qui ont été multipliées ces dernières années - et les techniques s’améliorent.
Pour plus de précision, de nets progrès ont été faits en matière de chirurgie et plus particulièrement en ce qui concerne les techniques de reconstruction mammaire et ablations qui peuvent maintenant être partielles. Ces avancées scientifiques sont très importantes pour les patientes.
Le plan cancer signé en 2003 a également permis de renforcer les partenariats entre professionnels dans le cadre de la prise en charge des patients. Et cette collaboration active est particulièrement importante pour assurer un suivi thérapeutique mais aussi psychologique du malade. La prise en charge médicale se doit d’être globale.
A noter : le président de la République Nicolas Sarkozy a annoncé mardi 3 novembre de nouvelles mesures affiliées au Plan Cancer 2 (2009-2013). Près de 750 000 millions d’euros de dépenses nouvelles sont prévus, avec comme objectif, "la création de cinq sites de recherche contre la maladie, la réduction des inégalités devant la maladie, faire progresser les équipements (plus d’IRM), l’étude des risques environnementaux, un programme pour l’après-cancer"...