Le rendez-vous avait été pris pour le 14 avril. Plusieurs dizaines d’anciens employés demandent leur intégration au Département. Depuis la liquidation de l’association, plusieurs personnes ont continué à travailler sous contrat avec le Conseil général. Le jugement des prud’hommes est mis en délibéré pour le 11 mai prochain.
Ce matin, la salle du tribunal de Champ Fleuri était trop petite pour contenir les dizaines d’anciens employés venus réclamer leur "réembauche" par le département.
Selon les avocats, sur les 800 dossiers déposés il y a plusieurs mois, il n’en reste que 200 à défendre :
"Certains ont préféré retirer leur plainte par peur de perdre leur travail actuel...". Le jugement des prud’hommes a finalement été mis en délibéré pour le 11 mai prochain.
Globalement les 1000 anciens travailleurs de la structure liquidée sont toujours à la recherche d’intégration dans différentes structures
Presque 5 mois après la mise en liquidation de l’organisme, les anciens salariés sont toujours plongés dans la précarité. Si certains ont pu retrouver un travail, de nombreuses autres personnes sont toujours au chômage ou en attente d’intégration.
La plupart des personnes licenciées se bat depuis plusieurs mois afin de continuer à travailler. Pour continuer une activité, elles passent à travers des structures qui peuvent leur proposer des contrats renouvelables ou non :
Selon le Quotidien, 183 personnes continuent de travailler auprès des personnes âgées en étant payées par le Conseil général. Ces employés en CDD ont accepté de signer un premier contrat le 17 décembre dernier. Ces contrats principalement constitués d’aides à domicile et d’auxiliaire de vie sociale arrivent à terme en juin prochain.
D’autres personnes ont trouvé une place chez les prestataires d’aide à domicile comme Korbey d’or qui a récupéré 150 licenciés de 2009. Proxim’services a embauché 60 personnes. Age d’or prévoit la récupération de 6 ex-employés
D’autres anciens salariés de l’Arast ont trouvé une place dans les Centre communaux d’action sociale. Enfin d’autres continuent de travailler chez les personnes âgées à l’aide de contrats de gré à gré.