Ce sont 1.200 personnes qui vivent aujourd’hui dans des logements insalubres à la Rivière des Galets. Il y a 15 ans déjà, de nouveaux habitats leur étaient promis.
Il y a 15 ans, 1.200 personnes se sont vus promettre un nouveau logement dans le cadre de la résorption de l’habitat insalubre. Mais le projet est aujourd’hui quasiment arrêté et de nombreux Portois se voient contraints vivre dans des conditions indécentes.
La confédération nationale du logement tire la sonnette d’alarme et appelle les pouvoirs publics à agir pour permettre à un grand nombre de foyers de la Rivière des Galets de retrouver des logements dignes.
Une habitante témoigne de l’état d’insalubrité de nombreuses habitations dans le quartier. "Il y a des cancrelats, des cent-pieds, de couleuvres", raconte Marie-Florine avant d’ajouter : "j’ai trouvé un énorme rat sur le ventre de ma fille alors qu’elle faisait la sieste."
Dans le cadre de la résorption de l’habitat insalubre, de nombreuses personnes du quartier de la Rivière des Galets au Port ont été relogées dans des appartements mais plus d’un millier attendent encore la construction de leur maison. Les entreprises en charge de ces chantiers ont des problèmes financiers, ce qui bloque complètement l’avancée des dossiers.
La confédération nationale du logement demande une réunion à la Préfecture avec les représentants de l’Etat, qui finance ces travaux à hauteur de 80% mais aussi la mairie du Port et l’opérateur chargé des logements.