L’opération "Chik une caravane" a été lancée ce matin dans les hauts de l’Ouest. Des associations saint-pauloises et des techniciens de l’Agence Régionale de Santé (ARS) ont sensibilisé les habitants à la lutte contre le chikungunya. Des danseurs et des musiciens les accompagnaient.
Les djembés résonnaient ce matin dans les hauts de Saint-Paul. Difficile de ne pas remarquer l’opération "Chik une caravane".
Des associations saint-pauloises et des techniciens de l’Agence Régionale de Santé de l’Océan Indien (ARS) ont arpenté les quartiers de l’Eperon et de Plateau-Caillou. Ils étaient accompagnés de musiciens et de danseurs de moringue.
L’objectif de cette opération : rappeler aux habitants des secteurs les gestes essentiels pour lutter contre les moustiques et éviter la propagation du chikungunya. Des tracts o,t été distribués.
L’opération "Chik une caravane" a été bien accueillie par les riverains. Certains sont inquiets pour leurs enfants face à une récente recrudescence du nombre de moustiques.
Selon le dernier bilan épidémiologique, publié le 20 mai par l’Agence Régionale de Santé, on dénombre dans l’île 67 cas confirmés de chikungunya et 23 cas probables.
56 cas de chikungunya ont été comptabilisés dans la commune de Saint-Paul. Depuis le 12 mai, six cas supplémentaires de chikungunya autochtones ont été confirmés dans cette ville (un à la Saline, un à Saint-Gilles, un à Grand-Fond et deux à Plateau-Caillou).
Le foyer de transmission principal se situe toujours dans le secteur de Plateau-Caillou. On y dénombre 26 cas confirmés de chikungunya et huit probables.