Identifiés la semaine dernière, les trois cas de chikungunya ont été confirmés biologiquement et un quatrième cas est actuellement en cours d’analyses. Face au retour du chik sur l’île, la DRASS (Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales) renforce activement la lutte anti-vectorielle dans l’Ouest du département et plus particulièrement à Saint Gilles.
Les trois cas de chikungunya détectés la semaine dernière sur la Réunion - à Saint Gilles - ont tous été confirmés. Il s’agit de trois cas autochtones, c’est à dire que le virus a été contracté sur le département.
Un quatrième cas suspect est également à l’étude.Pour plus de précision, une analyse sanguine a été pratiquée sur un touriste venu de métropole. Cet homme est d’ores et déjà rentré dans l’hexagone et aurait contracté le virus dans le même quartier que les trois cas de chikungunya autochtones confirmés à Saint Gilles.
La recherche active d’autres personnes infectées a été mise en place dans ce quartier de Saint Gilles, précisément dans la rue Bottard.
Un rappel des mesures de prévention à suivre a également été orchestré : la protection contre les piqûres de moustiques et la destruction des gîtes larvaires est au centre de cette opération assurée auprès de la population.
Un traitement mécanique larvicide et adulticide est mise en place de jour comme de nuit par les services de la DRASS, en collaboration étroite avec la commune de Saint Paul. Tout comme la désinfection des écoles du premier degré dans le quartier de Saint Gilles où les trois cas autochtones de chikungunya ont été confirmés.
Du côté des habitants de Saint Gilles, le message semble être passé. Une riveraine explique qu’elle entretient son jardin toutes les semaines "tout d’abord pour l’esthétisme mais également par esprit de civisme pour prévenir contre le chikungunya".
"Pour ma part, je redoute les dépôts sauvages d’ordures car j’ai peur d’attraper le chikungunya à cause de gites larvaires qui pourraient être présents dans ces poubelles" explique une gramoune de Saint Gilles.