Depuis la fin de l’année 2015, 14 cas autochtones de dengue ont été identifiés à La Réunion. Tous les patients résident ou ont fréquenté le Sud de l’île, et plus particulièrement la commune de Saint-Joseph.
"Une circulation autochtone du virus de la dengue a été mise en évidence sur la commune de Saint-Joseph, dans le quartier de Vincendo. Au 20 janvier 2016, 14 cas de dengue autochtones ont été identifiés, soit 7 cas confirmés et 7 cas probables", annonce l’Agence Régionale de la Santé.
L’ARS OI maintient le niveau 2A du dispositif ORSEC de lutte contre la dengue et le chikungunya. : « Identification d’une circulation virale modérée autochtone - apparition d’un ou plusieurs regroupements de cas ou de plusieurs cas sporadiques. »
Les actions menées par l’ARS
Les équipes de l’Agence sont actuellement fortement mobilisées sur le secteur et procèdent à des interventions afin de :
- rechercher de nouvelles suspicions de dengue et demander aux personnes de consulter un médecin sans tarder,
- éliminer ou traiter toutes les situations de proliférations de moustiques (eaux stagnantes dans les pots, soucoupes, déchets, ...),
- informer les personnes rencontrées sur le risque de transmission de la dengue, et les moyens de prévention : éliminer les gîtes larvaires et se protéger contre les piqûres de moustiques,
- procéder à des traitements insecticides de jour dans les cours et jardins,
- procéder à des pulvérisations insecticides de nuit dans l’ensemble des zones concernées.
Les bons gestes à adopter
La période actuelle est particulièrement propice au développement des moustiques, et notamment du moustique tigre, Aedes albopictus, vecteur de la dengue. Ce dernier pond dans de petites collections d’eau stagnante, souvent créées par l’Homme autour de son habitation.
La lutte contre les moustiques repose avant tout sur des gestes simples à mettre en œuvre au quotidien :
- éliminer les eaux stagnantes dans son environnement (vider les soucoupes, vérifier l’écoulement des gouttières, respecter les jours de collecte des déchets, vider les petits récipients, …),
- éliminer les déchets pouvant générer des gîtes larvaires,
- se protéger des piqûres (port de vêtements longs, utilisation de répulsifs et de moustiquaires), y compris quand on est malade pour ne pas contaminer son entourage.