Cette année, 40 personne se sont déjà inscrites dans le fichier de don de moelle. Ils étaient 36 en 2008. Le chiffre va grandissant même si les chances d’une compatibilité restent minces.
La greffe de moelle permet de soigner principalement les leucémies, mais aussi d’autres cancers comme le lymphome ou le myélome, ou d’autres maladies graves du sang comme la drépanocytose.
Il y a possibilité pour les Réunionnais de s’inscrire en ligne pour devenir donneur potentiel (
www.dondemoelleosseuse.fr). Trois conditions sont nécessaires pour devenir donneur de moelle osseuse : être en parfaite santé, avoir entre 18 ans et 50 ans lors de l’inscription et accepter de répondre à un entretien et de subir une prise de sang.
En France et en 2008, 1.472 greffes de moelle osseuse ont été réalisées (+6,7% par rapport à 2007). Parmi elles, 841 greffes ont été réalisées à partir d’un don non familial, c’est à dire en faisant appel aux Registres de donneurs volontaires, dont 30% en provenance du registre français.
Les médecins réunionnais encouragent la population à devenir donneur de moelle. D’autant plus que notre île comporte une richesse insoupçonnée de combinaisons. Le métissage culturel permet d’obtenir une grande variété dans le « typage »
Actuellement, le registre national compte plus de 170.000 donneurs. Près de 14.000 nouveaux donneurs se sont inscrits en 2008.
L’objectif de l’Agence de la biomédecine est d’atteindre le plus rapidement possible le nombre de 240.000 donneurs potentiels inscrits, afin qu’à terme 50% des malades nationaux puissent être greffés à partir de donneurs nationaux, les 50% restants bénéficiant de donneurs internationaux.
Au 31 décembre 2008, plus de 13 millions de donneurs étaient inscrits sur l’ensemble des 71 registres internationaux dans 52 pays.
La condition absolument nécessaire pour assurer le succès d’une greffe de moelle osseuse est la parfaite compatibilité biologique (compatibilité HLA) entre le donneur et le receveur.
Un malade a une chance sur 4 d’être compatible avec chacun de ses frères et soeurs. Cette compatibilité chute à une chance sur un million lorsqu’elle est recherchée entre deux individus choisis au hasard dans la population. Plus les registres croissent et se diversifient, plus les chances des malades de trouver un donneur compatible augmentent.
Dans l’île plus de 40 personnes sont en attente d’une greffe de moelle.