La Réunion est placée sous vigilance moustiques depuis peu. Sur la seule région du Nord de l’île, le nombre de larves a été multiplié par 2,5. La prudence est de mise et le relâchement certainement pas à l’ordre du jour.
Les moustiques à la Réunion, c’est comme le bon cari, c’est difficile de s’en débarrasser ! Si le deuxième est un véritable délice gastronomique qui sent bon la tradition, les premiers sont loin de faire l’unanimité. Et en plus ils ne se mangent pas.
Ces chers insectes, porteurs de chikungunya et de dengue, prolifèrent quand la combinaison pluies et chaleur est à son top-niveau. C’est ce qu’il se passe en ce moment. De facto, les moustiques, en tout cas les larves, prennent leurs aises avec un plaisir qui peut coûter cher aux pauvres humains sensibles que nous sommes.
Rien que sur le secteur Nord de l’île, le nombre de larves a été multiplié par 2,5. Aussi, la Réunion est placée sous vigilance moustiques depuis peu. Même l’indice dit de Breteau est passé de 44 à 71 entre décembre et janvier. Des données suffisamment inquiétantes pour réagir avant d’être envahis par ces insectes indésirables.
Pas de doute, on retrouve davantage de gîtes larvaires dans notre île. Par conséquent, il est temps de faire attention à ne pas se laisser assaillir par ces anophèles gambier, ces aedes albopictus ou encore culex quinquefasciatus.
D’où d’une part l’intérêt de ne pas relâcher l’attention. Il faut continuer à ne pas laisser des soucoupes d’eau stagnante dans les jardins. Les hommes de la DDRASS en tout cas poursuivent leur campagne de démoustication. Les visites dans les jardins n’ont pas relâché la pression.
Même si aucun cas de chick est avéré jusqu’ici, il faut rester sur ses gardes. En plus des moustiques qui rôdent toujours prêts à piquer la peau bien tendue, 10 cas suspects de dengue en provenance de Malaisie, et 19 cas de paludisme d’origine comorienne ont été détectés sur la Réunion. Alors gare aux moustiques !