Après les intempéries de ces derniers jours, les moustiques ont fait leur réapparition et les instances sanitaires se préparent dans l’éventualité d’un nouvel épisode de chikungunya. L’an dernier, en période de fortes pluies, plusieurs cas avaient été recensés notamment dans le secteur de Saint-Paul, à Plateau-Caillou. Pour parer à toute urgence, les autorités ont mis en place un dispositif spécial. Un plan Orsec sera en effet adopté pour permettre une réaction rapide en cas de nouvelle épidémie.
164 cas de chik ont été enregistrés par les instances sanitaires en 2010. Ces chiffres ont mis en alerte l’Agence Régionale de Santé Océan Indien. L’ARS-OI a annoncé ce jeudi 16 juin la mise en place d’un plan Orsec, destiné à organiser les procédures d’urgence en cas d’épidémie.
Le risque épidémique est toujours présent à la Réunion, encore plus à cette période, du fait des fortes pluies qui se sont abattues sur l’île ces derniers jours. Le Plan Orsec définit l’attitude à adopter par les professionnels de la santé et la population en cas d’épisode de chikungunya et de dengue.
En 2005, au plus fort de la crise, ces moyens n’avaient pas été mis en oeuvre. Lorsque le chikungunya a durement frappé la Réunion, ils n’étaient qu’une trentaine d’agents à combattre le moustique, contre 170 personnes employées à temps plein aujourd’hui.
Les instances sanitaires peuvent aussi compter sur 500 autres personnes en cas d’urgence. Le dernier cas de chik dans notre département remonte au mois de septembre 2010. Dans la mesure où les conditions sont propices à la prolifération de l’insecte porteur du virus du chikungunya et de la dengue, les autorités appellent la population à faire preuve de vigilance et à continuer d’appliquer les bons gestes( élimination de l’eau stagnante, nettoyage des cours).