Avec l’administration massive de Tamiflu à travers le monde, des observations et des études commencent à livrer des premiers résultats. Selon nouvelobs.com, des effets potentiellement dangereux du tamiflu ont été observés au Japon. En Angleterre, le Ministère de la santé affirme que le médicament est néfaste sur la santé des enfants. A la Réunion, plus largement en France, aucune alerte n’a été activée contre les effets néfastes de ce médicament.
Les Britanniques affirment que le tamiflu peut causer des vomissements chez certains enfants. Il peut conduire à une déshydratation et des complications.
L’agence sanitaire britannique déclare que plus de la moitié des 248 jeunes élèves qui avaient eu du tamiflu après qu’un de leurs camarades eut contracté la grippe A, ont souffert d’effets secondaires tels nausées, et insomnies
Coté Japon, le ministère de la Santé met en garde ses patients. Cette mise en garde fait suite à la mort de deux adolescents qui avaient, selon les médias japonais, ingéré du Tamiflu. Cet antiviral est en effet administré de manière courante au Japon pour lutter contre le classique virus de la grippe - ce qui est d’ailleurs à l’origine de cas constatés dans ce pays de résistance de souches du H5N1 au Tamiflu.
Nouvelobs.com, évoque le cas d’un étudiant de 17 ans qui avait sauté devant un camion en février 2004 dans la région de Gifu. Il venait alors de prendre du Tamiflu. L’autre cas est celui d’une lycéenne de la région voisine d’Aichi, tombée du neuvième étage après avoir, là aussi semble-t-il, ingéré du Tamiflu.
Le distributeur japonais de l’antiviral, Chugai pharmaceutical, a envoyé un rapport au ministère de la Santé en reconnaissant la possibilité d’un lien entre des troubles du comportement et la prise de Tamiflu.
La notice du médicament distribué au Japon fait état de la possibilité de "comportements anormaux" ou "d’hallucinations", mais de tels cas n’avaient jamais été observés jusqu’ici.
Dans le cas de la grippe A, le Tamiflu est jugé susceptible de réduire la durée de la maladie (voire la mortalité) s’il est administré au plus tard 48 heures après l’apparition des premiers symptômes.
Il peut également être utilisé pour prévenir la contamination de l’entourage d’un malade. Mais son efficacité n’est pas prouvée sur un virus pandémique puisque celui-ci n’existe pas encore. Et à ces doutes sur son efficacité, pourraient s’ajouter des questions sur ses effets secondaires.