Une motion spéciale relative au conflit des ex-salariés de l’Arast a été votée lors de l’assemblée plénière du Conseil Régional. Paul Vergès crie au scandale sur le plan du "cynisme et du mépris subis par les anciens salariés de l’Arast".
Considérant la non-résolution du conflit des ex-salariés de l’Arast, "l’ampleur et la gravité de ce drame tant par sa durée que par ses conséquences sociales", les conseillers régionaux ont voté à la quasi-unanimité en faveur de la motion spéciale relative à l’Arast.
Seuls quatre élus du PS se sont abstenus car ils souhaitaient apporter des modifications à cette motion.
A travers cette motion, le conseil régional réitère "sa demande de venue d’une mission de l’IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales) dans les plus brefs délais".
La Région demande au conseil général de rendre publics tous les rapports d’audit et tout document relatif à l’Arast . Les conseillers régionaux demandent également au Département de "transmettre tous les éléments du dossier au Procureur de la République".
Cette motion stipule que "la saisine des juridictions saisies de ce conflits ne doit en aucun cas se traduire par le non-versement des indemnités dues aux ex-salariés de l’Arast".
Dans l’attente d’une décision de justice définitive, la Région rappelle que "le Droit s’applique dans l’intérêt des salariés licenciés et conformément aux règles ordinaires en vigueur en matière de licenciement".
Par conséquent, le conseil régional demande à ce que l’AGS (Association de Garantie des Salaires) verse sans délai les indemnités aux travailleurs licenciés, nonobstant les procédures engagées". Le Pôle Emploi est également appelé à "examiner toutes les possibilités de versement d’indemnités par les Assédic aux travailleurs concernés par cette procédure et à étudier toute possibilité de reclassement".
Enfin, cette motion insiste sur le besoin d’une "conclusion urgente de ce conflit dans l’intérêt des ex-salariés comme pour celui des 6000 bénéficiaires de leur action".
Paul Vergès crie au scandale et dénonce "une manipulation politique à quelques semaines des élections régionales".