A l’occasion de la journée mondiale de l’accident vasculaire cérébral, les acteurs de la santé lancent une campagne à l’échelle nationale pour informer le grand public sur les moyens de lutter contre les facteurs de risques de l’AVC.
L’accident vasculaire cérébral, plus couramment appelé AVC est la troisième cause de décès en France. Environ 500 000 personnes souffrent au quotidien des séquelles de cette pathologie et l’on compte plus de 130 000 hospitalisations par an.
A la Réunion, les chiffres recensés par l’Observatoire régional de la santé sont prêts de deux fois supérieurs à ceux de la métropole. En 2010, 1333 patients réunionnais ont été hospitalisés pour un AVC. Cette année, les acteurs de la santé lancent une grande campagne pour sensibiliser le grand public aux facteurs de risques de l’AVC.
L’AVC est provoqué par un arrêt brutal de la circulation sanguine au niveau du cerveau. Lorsqu’une personne a une attaque cérébrale, trois signes apparaissent brutalement :
- une déformation de la bouche ;
- une faiblesse d’un côté du corps (bras ou jambe) ;
- des troubles de la parole.
Pour secourir une personne victime d’un AVC, il faut immédiatement appeler le SAMU (15). Plus tôt la personne est prise en charge, mieux elle est soignée. Cette campagne nationale intitulée "AVC, agir vite, c’est important", vise à informer la population sur les facteurs qui favorisent les accidents vasculaires cérébraux : hypertension artérielle, tabac, obésité abdominale, cholestérol, diabète.
Afin de sensibiliser le grand public à cette problématique de santé majeure, les CHU de Saint-Denis et Saint-Pierre, le Centre Hospitalier Gabriel Martin et le centre hospitalier de Mayotte accueillent les personnes désirant s’informer sur cette pathologie.