Le 20 novembre marque la journée internationale des droits de l’enfant. A cette occasion, des associatifs et des acteurs publics se mobilisent pour organiser des opérations d’information et de sensibilisation.
Depuis 1995, en France, la date du 20 novembre marque la journée de défense et de promotion des droits de l’enfant. Cette journée internationale est l’occasion pour les associations et les acteurs publics d’informer la population sur les droits des plus jeunes, et la nécessité de protéger ces publics fragiles.
Cette manifestation permet également aux différents états de faire le point sur les injustices et crimes dont sont victimes les enfants. Travail forcé, tourisme sexuel, pauvreté. Pour l’Unesco, l’enjeu est également de mettre en avant la convention internationale des droits de l’enfant de 1989.
La Convention Internationale des Droits de l’Enfant est un texte de 54 articles, adoptée par les Nations Unies le 20 novembre 1989. Elle affirme qu’un enfant n’est pas seulement un être fragile qu’il faut protéger mais que c’est une personne qui a le droit d’être éduqué, soigné, protégé, quel que soit l’endroit du monde où il est né. Et aussi qu’il a le droit de s’amuser, d’apprendre et de s’exprimer. La convention a été ratifiée par 191 pays sur 193. Seuls la Somalie et les États Unis ont refusé de s’engager.
L’UNESCO a toujours accordé une place significative à l’enfant au sein de ses programmes et de ses activités, qui visent notamment au développement optimal de la personnalité dès la petite enfance, au progrès social, moral, culturel et économique de la communauté, à l’appréciation des identités et valeurs culturelles, et à la sensibilisation au respect des droits et des libertés fondamentales.
En 2005, selon le rapport de l’Unicef portant sur les enfants non enregistrés à l’Etat civil ou les enfants de la rue, un enfant mourrait toutes les 3 secondes. Sans parler des millions d’enfants privés d’éducation, de soins, de nourriture, d’eau potable.