Une réunion a eu lieu ce matin dans les locaux de l’ARS en présence des syndicats de santé (CFTC et FO Réunion). La raison, l’annonce d’une décision du ministère de la Santé en faveur d’une compensation en cas de suppression des primes de vie chère.
Les syndicats hospitaliers ont rencontré ce matin les dirigeants de l’Agence Régionale de Santé de l’Océan Indien et le directeur du CHU. Il en ressort qu’un décret devrait être pris au mois de septembre, rendant cette indemnité légale. Mais cela reste encore floue.
Le directeur du CHU et le représentant de l’ARS ont expliqué les grandes lignes de cette mesure. S’il ne devrait pas y avoir de perte de pouvoir d’achat, l’indemnité devrait s’éteindre au fil du temps.
Une décision qui sème l’inquiétude chez les syndicats. "Certes nous sommes satisfaits car nous voulions que ce dossier soit traité mais on a des inquiétudes car ce n’est qu’une première réunion et on a pas encore de concret", indique Leonel Camatchy, vice-président de CFTC Santé.
Selon les syndicats, la décision prise par le ministère de la Santé est trop rapide et peu claire. Qui sera concerné ? Quelles sommes ? Cela n’est pas encore définit selon les syndicats.
"L’indemnité de compensation reste encore floue pour nous, notamment sur la durée et sur le fait qu’elle soit dégressive", indique David Belda, secrétaire départemental de FO Santé.
À la sortie de cette réunion, les représentants restent dans l’attente de ce décret. Ils espèrent par la suite avoir une réponse satisfaisante car ils craignent que cette compensation ne dure pas et ne concerne pas l’ensemble des fonctionnaires du milieu hospitalier.
Cela fait des mois que les représentants des syndicats de santé et les agents hospitaliers manifestent pour le maintien de l’indexation des primes de vie chère.