Le dernier bilan épidémiologique fait état de 61 cas de chikungunya confirmés et 22 cas probables autochtones. Un cas probable importé d’Indonésie a également été détecté. Au Port, un cas de dengue autochtone (sérotype 3) a été identifié.
Depuis le 17 mars, plusieurs cas autochtones de chikungunya ont été identifiés sur l’île. La surveillance épidémiologique a été renforcée sur plusieurs zones du département en fonction de la localisation géographique des cas confirmés. Cette surveillance vise à :
Identifier le plus précocement possible les nouveaux cas suspects de chikungunya pour une action rapide des services de la lutte anti-vectorielle (LAV),
Et, suivre la dynamique de la situation épidémiologique à la Réunion.
"Depuis le 6 mai, date du dernier point épidémiologique, 5 cas supplémentaires de chikungunya ont été confirmés ainsi que 7 nouveaux cas probables, tous autochtones. Quatre nouveaux cas confirmés sont domiciliés dans la commune de Saint-Paul et un aux Avirons" précise le bilan épidémiologique en date du jour.
L’Agence Régionale de la Santé annonce également qu’un cas de dengue autochtone (sérotype 3), ne présentant pas de forme sévère, a été identifié dans la commune du Port. Ce virus est identique à celui responsable de l’épidémie de dengue qui a eu lieu aux Comores. Il a également été identifié à Mayotte où il circule actuellement.
Il s’agit du premier cas autochtone confirmé dans l’île. Une surveillance épidémiologique et des mesures de Lutte Anti-Vectorielle (LAV) ont été mises en place car il faut savoir que la dengue est en recrudescence à travers le monde.
Le chikungunya et la dengue sont des maladies transmises par le même moustique à La Réunion. L’ARS explique que dans le but "d’empêcher la propagation de ces virus dans l’île, une nouvelle communication à destination des voyageurs sera menée par le biais d’affiches et de flyers, rappelant la nécessité de se protéger contre les piqûres de moustiques durant leur voyage et après leur retour à La Réunion".
Par ailleurs, les autorités sanitaires appellent la population à la vigilance et à la
poursuite de la mobilisation contre les moustiques par :
- La protection individuelle (répulsifs, vêtements couvrant, diffuseurs électriques,
serpentins à l’extérieur, moustiquaires…),
L’élimination, autour de chez soi, des eaux stagnantes, favorables au
développement des moustiques,
La consultation de son médecin pour toute apparition de symptômes.