21 cas confirmés et 10 cas probables sont regroupés sur le secteur de Plateau Caillou. A Saint-Gilles-les-Bains, 7 cas ont été confirmés dont 4 ont des liens familiaux. Des investigations sont en cours pour déterminer l’existence d’un foyer de transmission locale.
Le bilan épidémiologique au 21 avril 2010 à midi s’élève à :
- 38 cas confirmés (dont 21 à Plateau Caillou, 7 à Saint-Gilles les Bains, 7 dans d’autres quartiers de Saint-Paul, 1 à Salazie, 1 dans Les Avirons et 1 touriste métropolitain)
-11 cas probables
Des cas confirmés isolés ont été identifiés sur d’autres quartiers de Saint-Paul ainsi qu’à Salazie et aux Avirons. Afin de stopper la circulation du virus, la population doit se mobiliser aux côtés des différents acteurs, en se protégeant contre les piqûres de moustiques et en détruisant les gîtes de moustiques dans son environnement.
Depuis le 1er cas de chikungunya identifié à Plateau Caillou, des efforts importants sont déployés par l’Agence de Santé Océan Indien pour lutter contre les moustiques :
- Actions de lutte anti-vectorielle (notamment, plus de 2200 maisons enquêtées, 9000 maisons traitées, 1200 gîtes larvaires détruits), informations des médecins, rappel des gestes de prévention par le biais des agents, spots radio, médias…
- Renforcement de la surveillance épidémiologique réalisé par la Cire Océan Indien pour la détection précoce des cas,
- Actions coordonnées mises en place avec les mairies et les intercommunalités pour l’élimination des déchets et l’entretien des espaces verts etc… Les autorités sanitaires rappellent que 62 % de la population réunionnaise est susceptible d’avoir le chikungunya à ce jour (seule 38 % est immunisée contre la maladie depuis l’épidémie de 2005).