Face à la recrudescence de moustiques, les services de lutte anti-vectorielle renforcent leurs actions sur le terrain. A ce jour, plus de 3000 maisons ont bénéficié d’un traitement adulticide et 800 gîtes larvaires contenant des larves de moustiques ont été détruits dans le quartier de Plateau Caillou. De plus, "1400 maisons ont été enquêtées avec une sensibilisation des habitants du quartier" explique la Préfecture. Ces mesures de lutte anti-vectorielle s’accompagnent d’actions sur la voie publique et dans les espaces verts. Ces opérations sont mises en place par la mairie de Saint Paul les associations mobilisées qui oeuvrent dans la lutte contre les moustiques.
Pour rappel, le premier signalement d’un cas probable de chikungunya date du 17 mars et depuis, on compte treize cas confirmés et trois cas probables, selon le bulletin épidémiologique arrêté au 1er avril. Trois autres cas sont suspectés : à Petite Ile, Saint Denis et un cas suspect à Saint Louis.
La lutte contre la propagation du chikungunya comme de la dengue repose sur l’action de tous, chez soi ou en voyage. Des mesures de prévention s’imposent :
-Eliminer les eaux stagnantes dans son environnement (vider les soucoupes, vérifier l’écoulement des gouttières, respecter les jours de collecte de déchets...).
-Se protéger contre les piqûres de moustiques (diffuseurs, répulsifs, vêtements couvrants...).
Et en cas d’apparition brutale de fièvre éventuellement associée à des maux de tête et des douleurs musculaires, éruptions cutanées, nausées ou fatigue : consulter un médecin et continuer à se protéger des piqûres de moustiques.
Il est également essentiel de se signaler au 0 800 110 000 pour une éventuelle intervention du service de lutte anti-vectorielle de la DRASS (Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales).