Plusieurs syndicats s’entretiennent ce lundi avec le directeur de l’Agence régionale de Santé suite à la validation par le comité interministériel du plan de redressement du Centre hospitalier universitaire de La Réunion. Celui-ci prévoit notamment des suppressions de postes.
Les syndicats rencontrent ce lundi la direction de l’Agence régionale de Santé de l’océan Indien. Ils vont tenter d’obtenir des réponses sur les détails de l’application du plan de redressement du Centre hospitalier universitaire de La Réunion.
Le syndicat Force Ouvrière a déposé un préavis de grève illimitée à partir du 7 février.
David Belda, secrétaire général du groupement départemental de la branche santé FO Réunion explique :
"Il y a eu un accompagnement de l’Etat. Qu’on commence à faire le calcul entre les 30,5 millions d’euros confirmés par la ministre et ces 50 millions d’euros. Qu’on regarde dans le dossier du Copermo et dans les comptes de l’établissement : rien n’est fait dans la bonne direction pour le personnel. Au contraire, on nous demande d’économiser 8 millions d’euros uniquement entre 2018 et 2019."
"On va pas demander de chiffres ou des millions d’euros au directeur de l’ARS. On va lui dire qu’est-ce que vous comptez faire comme stratégie ? Qu’est-ce que vous nous proposez, nous personnels hospitaliers, pour accompagner les patients au quotidien ? Qu’est-ce qu’on fait pour les personnels ? C’est ce qui nous inquiète aujourd’hui."
"13 millions d’euros seront faits sur 4 ans selon le Copermo avec 155 suppressions de postes et il ne faut pas oublier que 53 personnels du CHU seront redéployés sur de nouvelles activités. Comment va-t-on appliquer ce plan ?"
"Ce plan est inappliquable. Nous avons déposé un préavis de grève illimité à partir du mercredi 7 février."