Donner son sang devient de plus en plus important. Maël, 8 ans nous en parle. Le petit réunionnais était atteint d’un cancer généralisé l’année dernière. Il a reçu de multiples poches de sang durant son traitement intense. Aujourd’hui, les enfants représentent 10 % des patients bénéficiant de transfusions sanguines chaque année.
Le petit Maël ressemble pourtant à un petit comme les autres. Mais ce garçon est, on peut le dire, un miraculé de la vie. Il y a un an et demi, on lui diagnostiquait un cancer généralisé très rare.
"J’étais fatigué, je ne pouvais pas sortir de mon lit, parce qu’on avait des perfusions et c’était difficile pour moi de sortir. Je n’avais pas assez de globules rouges et de globules blancs", nous explique Maël.
Pendant un peu plus d’un an, Maël était déscolarisé. Il lutte contre la maladie avec un traitement très agressif. Il subit de longues interventions et a besoin de plusieurs transfusions sanguines aussi bien de plaquettes que de globules rouges.
"Il y avait des enfants dans mon service qui avaient besoin de sang, de transfusions parce que ça sauvait leur vie", rajoute ce dernier.
Aujourd’hui, Maël est sur la voie de la guérison complète.
Sa soeur déclare : "C’est important ! Quand on rentre dans ce service et qu’on voit tous ces malades, il y avait aussi mon petit frère qui en faisait partie, on se rend compte que de donner seulement 20 minutes de sa vie pour une vie entière pour eux, c’est simple. On peut sauver ces petits qui sont là, enfermés entre quatre murs. C’est extrêmement compliqué pour eux non seulement physiquement mai psychologiquement aussi."
Donner son sang, c’est aider les autres dans les moments les plus critiques de leur vie. Aujourd’hui, il n’existe aucun traitement ni médicament de synthèse capable de se substituer au sang humain et aux produits sanguins labiles (PSL), issus des dons de sang. Cet acte volontaire et bénévole est donc irremplaçable.
En France, les besoins pour soigner les malades nécessitent 10 000 dons de sang par jour.
Ce chiffre a tendance à augmenter. Jusqu’en 2013, sous l’effet combiné de l’allongement de l’espérance de vie et des progrès de la médecine, la consommation de produits sanguins a enregistré une croissance de 1 à 3 % par an. Les besoins en globules rouges se sont ainsi accrus de 29 % depuis 2002.