L’hypertension artérielle pulmonaire se caractérise par une élévation anormale de la pression sanguine. AU CHU de Saint-Pierre, 70 patients sont suivis régulièrement pour cette pathologie.
Aider les patients à respirer, c’est le quotidien du service pneumologie de Saint-Pierre. 70 patients atteints d’hypertension artérielle pulmonaire sont traités régulièrement dans ce service.
Une pathologie rare, évolutive et source de lourds handicaps pour les personnes touchées. Pour Sabrina Laravine - infirmière référente hypertension artérielle pulmonaire au CHU de Saint-Pierre - en service depuis 5 ans, explique que "ce sont les petites artères des poumons qui sont rétrécies, et comme le sang circule mal, le sang va s’accumuler au niveau de la grosse artère et ça va faire augmenter la pression. Comme la pression va augmenter, le coeur va travailler plus vite et ça va provoquer un essoufflement".
L’essoufflement mais aussi la fatigue sont les signes les plus courants de cette maladie. Seule une transplantation pulmonaire permet une meilleure espérance de vie. Adulte ou enfant, la maladie touche toutes les classes d’âge. C’est une pathologie complexe qui souvent n’a pas de cause et il n’y a pas vraiment de mesure de prévention à prendre. Elle peut être héréditaire ou associée à d’autres maladies, comme la "sclérodermie ou encore l’infection VIH, les cardiopathies congénitales", précise Patrice Poubeau, pneumologue.
L’hypertension pulmonaire est souvent détectée lorsque la maladie est déjà à un stade très avancé. En cas d’essoufflement anormaux et répétitifs, il est conseillé de se rendre chez un pneumologue.