Le professeur François Bricaire, infectiologue à l’hôpital de la Pitié Salpétrière, évoque la procédure pour lors de signalement d’un cas suspect d’Ebola.
"À partir du moment où le laboratoire dispose du prélèvement, ça va très vite", assure-t-il. "En quelques heures, on a la technique et le résultat."
Le professeur François Bricaire, infectiologue à l’hôpital de la Pitié Salpétrière explique différents scénarios possibles : "Il peut y avoir des tests comme on dit ’douteux’. Ni franchement positifs, ni non plus franchement négatifs. "
"Si on est dans cette situation, ça correspond aussi parfois aux tous débuts de la maladie, dans les premiers symptômes que sont la fièvre, pendant une période de temps, il est possible que le sujet n’est pas suffisamment de virus à excréter pour entraîner une positivité. "
Le professeur explique : "Il peut y avoir une zone un peu floue, d’ambiguïté dans la réponse, c’est peut-être dans cette situation qu’on se trouve actuellement."
La suspicion d’Ebola est apparue vendredi lorsqu’une pharmacienne du Tampon revenant d’une mission humanitaire au Tampon a alerté les services sanitaires après avoir ressenti une fièvre, premier des symptômes du virus.
Des prélèvements ont été effectués et ont été envoyés pour être analysés par un laboratoire à Lyon. Le préfet de La Réunion, Dominique Sorain, avait déclaré samedi que les résultats seraient connus lundi soir.
Mais dans la nuit de lundi à mardi, la préfecture a expliqué que des examens biologiques étaient en cours.