L’ancien maire de Saint-Leu Jean-Luc Poudroux, qui avait obtenu la relaxe en première instance, a été condamné mercredi à un de prison avec sursis et 8 000 euros d’amende. Reconnu coupable de concussion, pour avoir favorisé son chauffeur dans la vente d’un terrain communal, l’ex premier magistrat Saint-Leusien conserve ses droits d’éligibilité.
Blanchi en première instance, l’ancien maire de Saint-Leu a été condamné mercredi par la cour d’appel à une peine d’un an de prison avec sursis et une amende s’élevant à 8 000 euros.
Le tribunal l’a reconnu coupable de concussion, un délit consistant à un fonctionnaire de percevoir des sommes non dues. En cause : la validation de la vente d’un terrain communal à son ancien chauffeur Maxime Turban en 2003. Il lui aurait accordé une parcelle de 900 mètres carrés sur laquelle il a pu construire sa maison, et ce, sans aucune contrepartie. Une anomalie mise en lumière au moment du changement de municipalité avec l’arrivée de Thierry Robert. Dans le dossier de la vente, aucun versement de la part de l’acheteur du terrain n’avait été notifiée.
Jean-Luc Poudroux est donc passé au tribunal, accusé d’avoir largement favorisé son chauffeur. En première instance, la relaxe a été prononcée. Mais lors de son deuxième passage devant la justice, la cour d’appel l’a condamné à un an de prison avec sursis et 8 000 euros d’amende. Son chauffeur a également été puni de 9 mois de prison avec sursis avec mise à l’épreuve. L’ancien maire de Saint-Leu échappe en tout cas à l’inéligibilité.