Bien que le décret portant adaptation à la "TVA compétitivité" ne soit pas applicable à la Réunion, la présidente du conseil général tient à se positionner sur le sujet afin que le futur gouvernement soit conscient de l’impact de cette loi.
"Aujourd’hui, le plus important à la Réunion c’est que les chefs d’entreprise sachent ce que pensent les élus du conseil général pensent de la mesure TVA Compétitivité car notre but à tous est de créer de l’emploi" explique Nassimah Dindar.
Avant de développer : "Nous devons donner notre point de vue au prochain gouvernement qui arrive, au président de la République, sur cette TVA compétitivité qui ne nous donne pas de garantie sur une meilleure prise en compte des entreprises réunionnaises"
La présidente du conseil général ne cache pas les inquiétudes des élus du Palais de la Source concernant ce texte de loi. Selon elle, la TVA sociale n’apporte pas "de garanties sur une meilleure prise en compte des entreprises réunionnaises. Si l’on exonère seulement les entreprises sur les salaires compris entre 2,2 et 2,5 smic, c’est très peu d’emploi que nous créons". La présidente du Palais de la Source affirme qu’il faut donc "proposer que tous les salaires soient exonérés des charges patronales, c’est comme cela que nous allons créer de l’emploi. Et c’est ce qui est le plus important quand on est élus, pas de petites batailles".
Face à la presse, la présidente du conseil général affirme que ce décret laisse place à de nombreuses inquiétudes car aucune étude d’impact concernant les modalités de calcul n’a été effectuée, il est donc difficulté d’évaluer l’impact de cette loi. Bien que ce décret ne soit pas applicable à la Réunion, Nassimah Dindar tient toutefois à alerter les chefs d’entreprise.