Hier à Paris a eu lieu la journée de « restitution nationale des Etats généraux de l’outre-mer », la Secrétaire d’Etat Marie-Luce Penchard a invité les habitants des quatre DOM à « tourner la page de la crise sociale » et à « regarder l’avenir ».
L’avenir d’abord et avant tout ! La secrétaire d’Etat à l’Outre-mer, Marie-Luce Penchard, a d’emblée voulu montrer hier sa détermination à faire « table rase » du passé.
« La crise sociale en février aux Antilles a été le révélateur d’un malaise profond, a-t-elle déclaré à l’ouverture de la journée de synthèse des Etats généraux de l’outre-mer décidés en février par le chef de l’Etat. Nous étions arrivés à la fin d’un processus, à la fin d’un cycle. » A présent, a-t-elle aussitôt enchaîné, « il nous faut tourner la page et regarder vers l’avenir ».
« Le président de la République, a-t-elle ajouté, a confiance dans les outre-mer et dans la capacité des ultramarins à se montrer efficaces. Un chemin est tracé, un message d’espoir est envoyé à tous les ultramarins qui nous regardent aujourd’hui. »
Selon la secrétaire d’Etat, la restitution des travaux des ateliers locaux des Etats généraux qui ont eu lieu dans les quatre départements et les quatre collectivités d’outre-mer a été « une étape cruciale ».
Lors des Etats généraux, a-t-elle assuré, « le gouvernement a privilégié l’expertise locale », utilisant « la méthode de la confrontation des idées », sans « scénario écrit à l’avance ».
Marie-Luce Penchard a d’autre part confirmé jeudi que le chef de l’Etat présiderait en personne « dans un mois » un Conseil interministériel de l’outre-mer qui « arrêtera ses premières décisions ». « D’ici là, a-t-elle précisé, avec Richard Samuel (délégué général à l’outre-mer) nous préparerons des décisions qui seront soumises à sa décision. »
Entre-temps, Nicolas Sarkozy aura reçu le 7 octobre à l’Elysée les présidents des exécutifs de Martinique et Guyane (département et région). Contrairement à ce que des sources gouvernementales affirmaient la semaine dernière, l’Elysée ne devrait pas à cette occasion annoncer la date des référendums sur les évolutions statutaires de ces départements.