Le maire de la ville de Saint-Louis Claude Hoarau a défendu ce matin l’action menée par les agents communaux sur le site du Maïdo. Ces derniers ont participé à construire un pare-feu visant à protéger la forêt primitive des Makes. Mais cette bande de terre est jugée trop large par le Parc National, qui estime que cette action n’avait pas été validée préalablement.
Lorsque l’incendie s’est propagé dangereusement, menaçant de détruire la forêt des Makes, 80 agents communaux de Saint-Louis ont été engagés dans la lutte contre l’incendie. Des systèmes devaient rapidement être mis en place pour empêcher la propagation du feu. Un pare-feu a été construit en coordination avec les agents de l’ONF pour arrêter les flammes.
Isabelle de Lavergne, présidente du Parc National, rappelle qu’en cas d’urgence le Parc National est toujours présent pour apporter une assistance. Mais tout projet de travaux, même engagé en cas d’urgence, doit recevoir l’aval du Parc. Or, la construction du pare-feu par les agents communaux n’a pas été validé préalablement par la direction du Parc.
Si la construction de ce pare-feu a largement contribué à stopper le brasier, la largeur du sentier défriché est jugée trop large par la direction du Parc National, qui déplore les dégâts faits sur la forêt. Claude Hoarau a tenu à répondre aux critiques, soulignant que le travail des agents communaux a été salué par le préfet de la Réunion Michel Lalande et qu’il avait fallu agir dans l’urgence pour sauver la forêt primitive.