Deuxième journée de visite du ministre Victorin Lurel, placée sous le signe de l’agriculture. Une rencontre avec les représentants du monde agricole qui ont profité de l’occasion pour présenter leurs doléances.
Cette rencontre avec le ministre Victorin Lurel était très attendue par les agriculteurs de La Réunion. C’était pour eux l’occasion d’aborder plusieurs sujets avec le représentant de l’Etat.
Au coeur de leurs inquiétudes : les aides financières de l’Union européenne, la retraite des agriculteurs ou encore le versement des indemnités après les intempéries. Autant de sujet abordés ce dimanche.
Pour les agriculteurs, c’était aussi l’occasion de mettre en avant le fruit de leur travail. Victorin Lurel s’est félicité du développement de la culture bio dans l’île. Un secteur en plein expansion à La Réunion et qui ne demande qu’un coup de pouce pour s’étendre davantage.
Après avoir visité une coopérative de vanille ce matin, Victorin Lurel s’est rendu sur une exploitation agricole à Salazie. Il y a découvert les cultures touchées par le passage des cyclones Dumile et Felleng au début de l’année.
Les agriculteurs ont subi de grosses pertes pendant le passage de ces systèmes dépressionnaires et ils attendent les indemnités pour relancer leur exploitation. Les indemnités justement était un des thèmes abordés par les agriculteurs qui attendent un versement plus rapide des ces aides.
La suppression de l’Office de Développement de l’économie agricole d’Outre-Mer (Odeadom) figure également parmi les inquiétudes des agriculteurs. Ce bureau est chargé de reverser les aides européennes aux exploitants agricoles. S’il est amené à disparaître, c’est une partie de leur coup de pouce financier des agriculteurs qui risque aussi de disparaître.
Victorin Lurel a entendu les préoccupations des agriculteurs réunionnais et a tenu à les rassurer que le bureau du l’Odeadom ne sera pas supprimé. Très attendu par les agriculteurs, le bilan de cette journée de rencontre est plutôt mitigé du côté des exploitants agricoles.
Ils attendent davantage du gouvernement pour favoriser la filière agricole et espèrent désormais que les promesses du ministre seront tenues.