Le sénateur PCR Paul Vergès a déposé quatre amendements relatifs au projet de loi "consommation", actuellement en discussion au Sénat. Ces amendements visent à la défense des consommateurs.
Le projet de loi dit « Consommation » est en discussion au Sénat. Ce projet de loi a, certes, une portée générale, mais par plusieurs angles, peut avoir un impact direct sur les conditions de vie des Réunionnaises et des Réunionnais.
Parmi les éléments constitutifs des conditions de vie, figure la question des prix. Pour Paul Vergès, c’est aussi la question de la protection des consommateurs, au sens large du terme qui est posée. C’est dans ce sens que le Sénateur PCR a déposé 4 amendements relatifs au projet de loi dit "Consommation". Des amendements qui visent à la défense des consommateurs et s’inscrivent dans la lutte contre la vie chère, comme le précise Paul Vergès, dans un communiqué.
L’un des amendements concerne "la possibilité donnée aux associations de consommateurs d’outre-mer d’avoir la capacité d’intenter des actions de groupe, quand bien même ces associations ultramarines ne seraient pas l’émanation d’associations métropolitaines". C’est là un point important, pour Paul Vergès qui indique qu’il s’agit de" souligner les manquements d’entreprises et sociétés ayant des pratiques anticoncurrentielles. Une situation très fréquente dans les outre-mer".
Un second amendement concerne l’information des consommateurs sur les prix pratiqués. C’est le « double affichage » : il permet aux populations d’outre-mer de connaître les prix pratiqués en France métropolitaine, sur ce même produit.
Le troisième amendement vise l’ouverture de centrales d’approvisionnement régional. "Les initiatives prises par les acteurs réunionnais dans ce sens doivent être encouragées", selon le sénateur Paul Vergès.
Enfin, le quatrième amendement vise à "sanctionner les discriminations dont sont victimes les ultramarins, lorsqu’ils s’installent en France continentale et se trouvent confrontés aux demandes illégales de certains bailleurs, exigeant des cautions locatives supérieures à ce qui peut être exigé pour d’autres citoyens de France hexagonale".