Les conseillers généraux de la majorité ne mâchent pas leurs mots en ce qui concerne la concrétisation du projet Trans Eco Express. En effet, les élus du Palais de la Source qui ont décidé de boycotter la réunion prévue cet après midi quant à la a création d’un syndicat mixte de transport dénoncent un "hold-up" de la Région sur le Trans Eco Express.
Suite à la commission permanente qui s’est déroulée ce matin au Département, les élus de la majorité du conseil général ont tenu à alerter l’opinion publique quant à la création d’un syndicat mixte de transport. Les conseillers généraux de la majorité affirment que le projet Trans Eco Express présenté par Didier Robert lors de sa campagne électorale n’est autre qu’une "promesse qui ne sera jamais tenue".
Et pour cause, ce projet relèverait de la compétence du Département et des communautés d’agglomération. "Les électeurs ont été abusés" affirme Michel Dennemont. "C’est tout d’abord le hold-up de l’étude que nous dénonçons, parce que c’est nous qui avons initié cette étude portant sur un schéma de transport d’ici 2014" poursuit cet élu de la majorité au conseil général.
Les élus du Palais de Source appartenant au groupe majoritaire affirment que le projet Trans Eco Express ne verra jamais le jour. Ils accusent la Région d’avoir usé "d’effets d’annonce pendant la campagne". Par conséquent, les élus du Palais de Source ont décidé de boycotter la réunion prévue cet après midi entre les deux Collectivités.
"Nous voulons savoir aujourd’hui quelle est la base réelle du projet Trans Eco Expres que nous soumet la Région et pour le moment, nous n’avons que des questions et pas beaucoup de réponses" précise la présidente du conseil général, Nassimah Dindar.
Du côté de la Région, Fabienne Couapel - conseillère régionale en charge du projet Trans Eco Express -, ressort les textes de Loi. "J’invite le conseil général à faire une lecture attentive de la LOTI, loi qui date de 1982. Cette loi précise les compétences de chaque AOT et je peux vous garantir que non seulement la Région est bien considérée comme une autorité organisatrice de transport mais qu’elle peut également faire partie d’un syndicat mixte".
Les deux Collectivités affirment vouloir discuter à nouveau de ce sujet, ce qui pourrait se faire lors de la prochaine réunion programmée pour mi-novembre.