A la demande de V.Lurel, présidents des collectivités locales et des associations des Maires d’Outre-Mer se sont réunis à Paris pour discuter de la réforme de l’octroi de mer et de l’acte III de la décentralisation.
Rassemblés autour du Ministre Victorin Lurel, les présidents des collectivités locales et des associations des Maires d’Outre-Mer ont longuement débattu de la réforme de l’octroi de mer à Paris. L’enjeu est de taille car cette taxe représente plus d’un milliard d’euros pour les quatre départements d’Outre-Mer, la Guyane, La Réunion, La Martinique et la Guadeloupe.
D’autres sujets sensibles à l’image du financement des économies d’outre-mer et de l’acte III de la décentralisation ont été abordés lors de cette réunion cruciale à Paris.
A la veille de la renégociation de l’octroi de mer par les instances européennes, il était important pour les différents acteurs de définir les priorités et de se mettre d’accord sur les propositions à formuler à Bruxelles. Des propositions qui devront être finalisées avant le mois d’avril.
La taxe de l’octroi de mer qui alimente les caisses des collectivités et leur permet de concrétiser différents projets de développement est aujourd’hui décriée par certains représentants européens qui la voient comme une entrave à la libre circulation des marchandises.
Le Président de la Région Réunion a profité de ces échanges pour donner son avis sur l’acte III de décentralisation qui selon lui reste flou. Didier Robert a par ailleurs rappelé que les décisions ne devaient pas être prises à Bruxelles mais sur le terrain, avec les acteurs concernés "pour une meilleure cohésion sociale et le développement de l’île".