Nassimah Dindar ne se prononce pas sur sa participation aux prochaines échéances électorales. Elle déclare vouloir travailler pour "apporter des réponses" aux problèmes que rencontrent la population réunionnaise.
Invitée sur le plateau du Journal Télévisé d’Antenne Réunion, Nassimah Dindar - président du Conseil Général revient sur les grandes questions qui marquent l’actualité en ce moment.
Le budget primitif du Conseil Général a été adopté en décembre dernier après des débats houleux, mais il manque 13 millions d’euros pour boucler ce budget. Nassimah Dindar annonce que la "Chambre régionale des comptes nous donne la compensation de 8 millions d’euros". Elle ajoute qu’il a fallu trouver "5 millions d’euros supplémentaires sur des reliquats de Fond européens".
Pour la président du Conseil Général, les dépenses de la collectivité comme le RSA et l’allocation aux personnes âgées "augmentent d’année en année sans qu’il y ait de compensation de l’Etat. Au contraire, on nous demande de faire des économies dans une période de restrictions budgétaires". Ainsi, Nassimah Dindar dit "attendre beaucoup de la réforme de la troisième décentralisation", sans doute pour un nouveau partage des dépenses.
La présidente du Conseil général s’est refusée à tout commentaire sur les propos de Victorin Lurel - ministre des Outre-Mer - sur Hugo Chavez. Elle estime que les réactions indignées suscitées "sont des petites phrases des uns et des autres" et ajoute qu’il y a des sujets plus importants qui l’intéresse.
En ce qui concerne la gestion des routes, comme celles de Salazie et de Cilaos, qui ont subi de gros dégâts ces dernières semaines suites à des éboulis, Nassimah Dindar souhaite que l’Etat reprennent la gestion de ces axes routier. Elle déclare que "ce sont des travaux qui coûtent très chers au Conseil Général" et voudrait que ces routes deviennent des routes nationales pour que "l’Etat puisse mettre en place de vrais moyens nécessaires" car le "Conseil Général seul ni les communes ne peuvent avoir les moyens financiers pour la sécurisation" de ces voies.
Sur les annonces faites lors de la Journée internationale des Droits de la Femme, célébrée le 8 mars, Nassimah Dindar explique que même s’il y a récupération politique de la part du gouvernement sur les diverses problématique liées à la condition féminine, "ce que je souhaite, c’est que nous mettons tous les moyens nécessaires pour que les violences intra-familiales cessent avec des moyens qui suivent".
Retrouvez dans la vidéo jointe l’intégralité de l’interview de Nassimah Dindar, présidente du Conseil Général.