Plus d’un mois après le début de l’incendie du Maïdo, les opérations de restauration et de réaménagement sont en marche dans les Hauts de l’Ouest. Au total, ce sont 2800 hectares de forêt qui ont été dévorés par les flammes. Cet incendie a non seulement ravagé des hectares de végétation mais aussi détruit les lieux de vie de nombreuses espèces endémiques de la Réunion. Des espèces protégées qu’il faut préserver à tout prix. De passage dans l’île, le Président du Conseil d’Administration de l’Office National des Forêt s’est félicité du travail mené par les agents jusque là.
Les agents de l’Office National des Forêts ont un rôle essentiel à assurer. Après le combat féroce mené par les pompiers pour venir à bout des flammes qui dévoraient le coeur du Parc National des Hauts, les équipes de l’ONF sont entrées en action pour redonner aux hectares brûlés un nouveau visage.
Les dizaines d’hommes déployés sur le terrain s’appliquent dans un premier temps à éviter que les graines ne soient emportées par les fortes pluies. Le Maïdo, considéré comme l’un des joyaux de la Réunion, offre aujourd’hui des paysages de désolation.
Les travaux de restauration sont dans ce contexte très importants. En cette période cyclonique, la mission principale des agents consiste à stabiliser les sols en les recouvrant de branchages, cela afin d’empêcher le lessivage des sols et permettre la repousse de la végétation.
Au mois de mars prochain débutera la seconde phase de l’opération de reconstitution, à savoir la lutte contre les pestes végétales, dont les graines résistent au feu. Pour permettre ces travaux, l’ONF verra ses équipes renforcées sur le terrain. Le Département s’apprête à financer des contrats d’insertion. Les sentiers de l’Ouest restent fermés au public. Ils devraient être de nouveau accessibles après la période cyclonique.