Comparaissant ce mardi après-midi devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis, Cyrille Hamilcaro nie avoir mis à l’écart l’ancien directeur du SDIS le colonel Jean-Marc Loubry, qui a porté plainte à son encontre pour harcèlement moral. Roland Sihou, directeur du cabinet du Service Départemental d’incendie et de Secours comparait également lors de ce procès.
Le procès de Cyrille Hamilcaro qui s’est ouvert ce mardi est la suite judiciaire à une plainte déposée par le colonel Jean-Marc Loubry le 6 juin 2006. L’ancien directeur du SDIS (Service Départemental d’incendie et de secours) accuse le conseiller général de l’avoir harcelé moralement entre mars et décembre 2005, lorsqu’il était président délégué du SDIS.
A l’époque, celui-ci aurait été volontairement mis à l’écart des réunions importantes, et des conseils d’administrations, aurait vu la distribution de son courrier disparaître. Son bureau aurait également été déménagé en son absence et la secrétaire qui l’assistait aurait été affectée ailleurs. A plusieurs reprises, il aurait également été la cible de procédures disciplinaires pour des motifs fallacieux. Au bout d’un certain temps, il se serait également retrouvé sans travail à faire.
Questionné cet après-midi sur ces différents faits, Cyrille Hamilcaro a nié formellement toute intention de mise à l’écart de l’ancien directeur, évoquant des absences répétées de celui-ci. "Qui coupe le GSM de M.Loubry ?", l’interroge le président, "Je ne sais pas, il a été absent longtemps" répond Cyrille Hamilcaro. "Il n’avait plus aucun travail", poursuit le président, "c’est son ressenti", rétorque le Conseiller Général.