A la mi-journée à La Possession, ni la pluie, ni la chaleur ne semblaient mettre à mal la motivation des électeurs. Ambiance.
Il fait chaud dans cette salle de classe de La Possession transformée en bureau de vote. Et les électeurs doivent composer avec la météo. "Dans ce bureau ça va apparemment, ils ne s’engueulent pas déjà", plaisante un votant.
Si certains se plaignent de la chaleur, d’autres redoutent la pluie. Dans les hauts de La Possession, les habitants ont prévu de voter de bonne heure. "Si la pluie i tombe toute manière le zaffaire lé déjà fait", lance-t-elle. Et la pluie n’a pas tardé à s’inviter.
Lorsque l’affluence est moins importante dans les bureaux, les délégués en profitent pour faire un peu de ménage. Les bulletins laissés dans les isoloirs sont enlevés, pour que les prochains votants aient le champ libre pour laisser parler leur vote.
Les délégués font tout pour que le passage au bureau se passe dans les meilleures conditions. Les bulletins sont notamment agencés pour permettre un passage plus rapide dans l’isoloir. "On décale un petit plus pour que les bulletins soient plus accessibles", explique Maryline. La technique, qui paraît anodine facilite le vote. Les électeurs prennent d’un coup de main les bulletins et n’ont pas à se débattre avec des feuilles prises en doublon par mégarde.
Nombreux étaient les Possessionnais à d’abord honoré leur devoir religieux avant leur devoir de citoyen. Le vote s’est fait après la messe. "Voter c’est un droit mais aussi un devoir. Qu’il fasse beau ou pas j’aillais venir voter", indique une jeune électrice. La pluie ne semble pas dissuader les électeurs.