Aujourd’hui, la série "Un jour, une commune" vous emmène à Saint-Leu, ville connue entre autres pour ses tortues, ses activités de parapente, ses musées et son dynamisme sur le plan culturel.
Plages, tortues, parapente : ce sont là les principaux termes qui sont associés à la ville de Saint-Leu. La commune très marquée par l’histoire de l’esclavage a su devenir au fil des années un haut lieu touristique et culturel.
Si le centre d’études scientifique Kélonia a fortement contribué à l’attractivité de Saint-Leu, le front de mer est de façon incontestable un lieu de villégiature pour de nombreuses touristes et locaux.
Saint-Leu c’est aussi un mélange entre la mer et la montagne. Cette mixité se traduit par la pluralité des activités proposées sur la commune. Les adeptes de sensations fortes peuvent ainsi pratiquer le parapente. Les musées - Stella Matutina, Musée du Sel, Kelonia, Conservatoire botanique des Mascareignes - offrent eux la possibilité au public de découvrir ou redécouvrir l’histoire de la commune.
Ville de l’Ouest, entourée de Trois Bassin au Nord et par les Avirons au Sud, St-Leu comptait au 1er janvier 2012 30 198 habitants. Les maisons et appartements sont répartis sur près de 118 km2 et surtout sur plusieurs quartiers : Piton St-Leu, Le Plate, la Chaloupe et les Colimaçons.
Au 18eme siècle, le village de l’ouest était alors appelé Boucan Laleu ou Repos Laleu, du nom du premier résident. C’est en 1790 que Saint-Leu a été classée comme une commune à part entière. Une commune que beaucoup connaissent aussi à travers son député-maire Thierry Robert.
A Saint-Leu, la pêche et l’agriculture sont deux secteurs importants pour l’économie. Mais comme dans d’autres communes de l’île, le taux de chômage est important : dans cette ville atteint en effet 40%.