PIERRE VILLARD/SIPA
Cette mesure qui n’est pas encore officiellement dévoilée fait déjà l’objet de nombreuses critiques. Que faut-il savoir de ce système de quotas pour l’immigration économique ?
L’immigration économique concerne 33 000 personnes par an. Un chiffre qui pourrait légèrement augmenter avec le nouveau dispositif voulu par le gouvernement. Dans le but de pallier les problèmes de recrutement dans certains secteurs d’activité, l’exécutif veut faciliter l’immigration professionnelle. Au total, vingt mesures seront dévoilées ce mercredi dont le système de quotas pour l’immigration économique. Par cette mesure, le pouvoir actuel veut permettre aux secteurs en tension de recruter des travailleurs étrangers sans compliquer les procédures.
Pour mettre en place cette mesure, Muriel Pénicaud recevra les partenaires sociaux ainsi que les Régions. Les premières réunions se tiendront dans quinze jours. Deux types de métiers seront concernés à savoir ceux nécessitant peu de qualification, mais beaucoup de main-d’œuvre, comme ceux du bâtiment, de la restauration ou encore de l’hôtellerie. Il y a également les métiers hautement qualifiés pour ne citer que les ingénieurs et les dessinateurs en électricité pour des bureaux d’étude. La liste des métiers en tension sera finalisée "l’été prochain, on a pour trois ou quatre mois de méthodologie", a souligné Muriel Pénicaud sur le récit de Franceinfo.
Avec cette réforme, les besoins de main-d’œuvre par secteur d’activité et par territoire seront fixés tous les ans par arrêté et après un débat au Parlement. La mesure qui n’est pas encore officiellement dévoilée est critiquée à gauche. Les députés du parti accusent le gouvernement de mener un nouveau virage à droite suivant le jeu du Rassemblement national. De son côté, Marine Le Pen pointe des mesurettes et "une vaste fumisterie", rapporte Europe1. Le dispositif est toutefois salué à droite.
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Muriel Pénicaud annonce que "les quotas" sur l"immigration professionnelle seront connus "l’été prochain" pic.twitter.com/gc9K5i21cf
— BFMTV (@BFMTV) 5 novembre 2019
